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Sécurité alimentaire : placer les agriculteurs au cœur des efforts de développement

En Afrique, la course contre la montre pour atteindre les ODD d'ici 2030 et les engagements de Malabo pour éradiquer la faim d'ici 2025 est entravée par des défis formidables tels que le changement climatique, l'inflation et les conflits régionaux. L'appel à repenser les mécanismes de financement s'intensifie, avec un accent croissant sur la mobilisation des ressources internes et les solutions de financement innovantes pour renforcer le développement agricole.

La récente édition du 10e Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD) à Addis-Abeba a mis en lumière l’importance de placer les agriculteurs au cœur des efforts de développement pour garantir la sécurité alimentaire en Afrique. Alors que le continent poursuit sa course contre la montre pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 et les engagements de Malabo visant à éliminer la faim d’ici 2025, il est confronté à d’énormes défis tels que le changement climatique, l’inflation et les conflits régionaux.

L’appel à repenser les mécanismes de financement agricole est devenu de plus en plus urgent, avec un accent accru sur la mobilisation des ressources internes et les solutions de financement innovantes pour renforcer le développement agricole en Afrique. Les décideurs réunis à Addis-Abeba ont été exhortés à centrer leurs politiques sur les besoins des agriculteurs et à améliorer l’accès au financement dans le secteur agricole.

Le directeur de la Direction du développement durable et de l’économie bleue de la Commission de l’Union africaine, M. Godfrey Bahiigwag, a souligné le rôle crucial des agriculteurs dans la conduite du progrès et du développement en Afrique. Il a également mis en lumière le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), une initiative phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui fixe des objectifs ambitieux pour la transformation de l’agriculture africaine d’ici 2025, y compris l’engagement des gouvernements africains à allouer au moins 10% des budgets nationaux à l’agriculture et au développement rural.

L’engagement du secteur privé pour stimuler les investissements et l’innovation

« En favorisant les efforts collaboratifs et en établissant des partenariats stratégiques, les parties prenantes peuvent amplifier l’impact du CAADP, renforçant ainsi les systèmes agricoles de l’Afrique et faisant progresser l’objectif de sécurité alimentaire à travers le continent », a déclaré Menghestab Haile, Directeur Régional pour l’Afrique Australe au PAM.

Cependant, les participants au Forum ont souligné qu’il est impératif de passer à l’action concrète pour traduire ces engagements en résultats tangibles sur le terrain. L’engagement du secteur privé est identifié comme crucial pour stimuler les investissements et l’innovation dans le secteur agroalimentaire et nutritionnel de l’Afrique, offrant des ressources et une expertise essentielles pour relever les défis complexes auxquels est confronté le paysage agricole.

Les participants à la réunion ont également souligné que l’Afrique se trouve à un moment transformateur de sa trajectoire de développement, où les mécanismes de financement innovants sont la clé pour libérer le vaste potentiel agricole du continent. En plaçant les agriculteurs au centre des efforts de développement et en améliorant l’accès au financement, l’Afrique peut ouvrir la voie à un avenir meilleur pour l’ensemble de sa population.

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