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Algérie : réforme du cadre des IDE pour plus d’attractivité

Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie ont connu un déclin drastique ces dernières années, confirmé par les rapports successifs de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). En réponse à cette tendance préoccupante, le gouvernement algérien s'apprête à réformer la réglementation relative à l'investissement, notamment en ce qui concerne les modalités régissant les IDE.

Le Premier ministre Nadir Larbaoui a récemment examiné un avant-projet de texte réglementaire visant à définir les conditions de cession des actions ou des parts sociales du capital des sociétés de droit algérien opérant dans des secteurs stratégiques. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des directives présidentielles visant à promulguer les textes réglementaires nécessaires pour stimuler les investissements, conformément à l’article 52 de la loi de finances complémentaire 2020.

La règle 51/49, un obstacle pour les IDE

La principale mesure entravant les investissements étrangers en Algérie est la règle 51/49, abrogée dans certains secteurs. Instaurée en 2009, cette règle fixe la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à un maximum de 49%. Depuis lors, le nombre de projets étrangers en Algérie a considérablement diminué.

Ouverture accrue aux investissements étrangers

Le gouvernement algérien reconnaît l’urgence d’agir pour créer un environnement législatif favorable aux IDE. L’article 52 de la loi de finances complémentaire 2020 souligne l’importance de réviser la politique d’investissement, notamment étranger, pour dynamiser l’économie nationale. Cette initiative vise à attirer davantage d’investissements en Algérie, en réaction à la baisse significative des IDE, contrairement à d’autres pays qui ont enregistré une augmentation encourageante en 2019, selon le rapport de la Cnuced sur l’investissement dans le monde. La réforme des textes régissant les IDE en Algérie constitue donc une étape majeure dans la quête d’une relance économique et d’une ouverture accrue aux investissements étrangers. En supprimant les obstacles réglementaires et en créant un cadre plus attrayant pour les investisseurs, le gouvernement algérien espère revitaliser le climat des affaires et stimuler la croissance économique dans le pays.

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