Malgré une surliquidité constatée sur le marché, le paysage bancaire sénégalais est confronté à l’indélicatesse des mauvais payeurs qui doivent à ce jour 529 milliards de FCFA aux 25 banques et établissements financiers selon le ministère de l’économie et des finances. Cette situation jugée gênante empêche les bons payeurs d’accéder aux crédits à des taux favorables déplore l’autorité.
Le gouvernement a décidé d’intégrer dans son droit positif la loi sur
la mise en place des bureaux d’informations et de crédit (BIC). L’objectif est d’accroitre le volume d’informations disponibles sur le crédit, le renforcement de la qualité des rapports de solvabilité et l’amélioration de l’environnement des affaires au Sénégal.
La banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) garde toutes les prérogatives pour contrôler le BIC au même titre que les banques commerciales.
Après un appel à concurrence des investisseurs organisé par la BCEAO, c’est la société ivoirienne CREDI-TINFO-VOLO qui a été agrée en qualité de BIC dans la zone UEMOA avec son siège à Abidjan.