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Sandy Abena, à la découverte de l’ »Afro World »

Il y a plus de cinq mois, Sandy Abena, la « plus africaine des antillaises » ainsi qu’elle se qualifie, a quitté sa vie de cadre en Ile-de-France pour se lancer dans un projet fou : parcourir en 10 mois, 10 pays de ce qu’elle appelle l’ « Afro World ». Portrait.

Par la rédaction 

 » Un jeune qui a beaucoup voyagé est plus âgé qu’un vieux qui est toujours resté au village proverbe gabonais » dit un proverbe gabonais. Sandy Abena en est l’illustration. Il y a quelques mois, la jeune française de 28 ans, cadre en Île de France, a tout quitté pour son projet « 10 mois, 10 pays ». Une découverte de l’Afro World. Elle désigne ainsi tous les pays de la « communauté noire » soit l’Afrique, les Caraïbes, l’Amérique du Sud…

Lauréate France 2021 du concours international «Black Travel Content Creator» organisé par The Black Travel Alliance, elle a déjà parcouru seule la RDC (République Démocratique du Congo), l’Éthiopie, la Tanzanie, le Mozambique, la Zambie, le Cameroun, le Bénin et le Ghana. Son objectif ? Déconstruire l’idée qu’on a sur le tourisme en Afrique et le tourisme afro en général.

« J’ai grandi dans un pays où l’on me parle plus des Gaulois et de Napoléon que de Kunta Kinte et Sankara … Abenafrica, c’est l’envie de mettre un coup d’éclat sur les trésors du monde Afro »

Une expérience qu’elle partage avec sa plateforme Abenafrica. « Il existe des merveilles partout dans le monde, mais sachez que vous retrouverez chacune d’entre-elles sur le continent Africain. J’en ai la confirmation à chacune de mes nouvelles destinations, écrit-elle sur son blog. Je ne suis pas une spécialiste en géopolitique africaine, encore moins un grand reporter international mais j’ai soif de connaissances et j’aime voyager! »

Surtout, « Afro Loveuse, Afro Curieuse, Afro Consciente », elle part à la rencontre d’un monde qu’elle méconnait mais qui l’attire. « J’ai un problème : notre Histoire. Je n’y connais pas grand-chose. Notre communauté ? Nos diversités culturelles ? Nos ! langues ?  Je les aime, elles m’attirent, mais je ne les maitrise pas. Je ne les connais pas. Pas assez. J’ai grandi dans un pays où l’on me parle plus des Gaulois et de Napoléon que de Kunta Kinte et Sankara. J’ai grandi dans un pays où, quand on parle des miens, cela ne renvoie qu’à l’esclavage ou aux sans-papiers, qu’aux banlieusards ou aux assistés. Ainsi, pour étancher cette soif de mon Histoire, cette soif de mon identité, j’ai décidé de prendre les choses en main… Abenafrica, c’est l’envie de mettre un coup d’éclat sur les trésors du monde Afro. »

Pour suivre ses aventures, et la soutenir : 

https://www.instagram.com/abenafrica/
https://www.facebook.com/abenafrica
https://abenafrica.com/

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