Culture « Le Fespaco aura 50 ans, l’âge d’or qui nous interpelle »
La 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se tiendra du 23 février au 2 mars à Ouagadougou, marquera le cinquantième anniversaire de ce festival de cinéma panafricain. Un demi-siècle après sa création, sa vocation reste la même : promouvoir le cinéma africain.
« La 26 édition se tiendra à Ouagadougou du 23 février au 2 mars prochain. Le Fespaco aura 50 ans. C’est l’âge d’or qui nous interpelle, sur nos acquis et nos insuffisances ». C’est ainsi que le délégué général du festival, Ardiouma Soma, a planté le décor de la prochaine édition du Fespaco lors d’une conférence de presse organisée le15 janvier 2019 à au siège de l’UNESCO.
Un demi-siècle de promotion du patrimoine africain
Créé en 1969 à Ouagadougou, à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont notamment François Bassolet, Claude Prieux (Directeur du Centre culturel Franco-Voltaïque) et Alimata Salembéré qui en a été la première présidente en 1969 et 1970, muent par l’idée que les populations puissent enfin voir les films de leur propre continent, le Fespaco est depuis devenu l’une des plus grandes manifestations cinématographiques du continent africain.
Un événement festif, une scène de promotion unique tous les cinéastes d’Afriques et de la diaspora en quête de circuits pour la promotion et la diffusion de leurs œuvres cinématographiques, à travers le Marché International du Cinéma et de l’Audiovisuel Africains (MICA) notamment, le marché organisé en marche du Fespaco.
« Cette année, plus de 1000 films ont été enregistrés lors de la sélection, ce qui est révélateur du dynamisme de la production audiovisuelle en Afrique »
Cette année, pour cette édition particulière, le thème choisi a été « Mémoire et avenir », deux mots clés qui rappellent la vocation du Fespaco, « la transmission du patrimoine africain » souligne le délégué général. « Cette année, plus de 1000 films ont été enregistrés lors de la sélection, ce qui est révélateur du dynamisme de la production audiovisuelle en Afrique ». La sélection officielle, composée de 150 films, traduit la volonté de mettre l’accent sur le documentaire. Un format qui, pour la première fois, participe à la course à l’Etalon d’or.
Après l’Egypte en 2015, la Côte d’Ivoire en 2017, le Rwanda sera le pays invité d’honneur en 2019. 20 structures cinématographiques nationales, africaines et de la diaspora, 15 ministres africains en charge du cinéma et de l’audiovisuel, 90 représentants de festivals, 300 organes de presse, 2500 professionnels des médias (journalistes, communicateurs, critiques, photographes), 3000 professionnels des métiers du cinéma sont attendus à Ouagadougou.
Pour en savoir plus : https://fespaco.bf/