Le PNUD a renouvelé son soutien aux efforts déployés par les pays africains sur le terrain afin de protéger leurs espèces sauvages. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau programme mondial de conservation de la vie sauvage qui bénéficie de financements du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Ce programme, qui prévoit que le PNUD et le FEM investissent 60 millions de dollars sur le continent, doit contribuer à la mise en place de mesures incitatives en faveur de la conservation des espèces sauvages et d’une meilleure gestion des aires protégées. « Le braconnage ainsi que le commerce illicite des espèces sauvages et des produits forestiers sont des actes odieux », a rappelé Helen Clark, Administrateur du PNUD, lors du forum Space for Giants, une rencontre de haut niveau sur la conservation. « Ce commerce international, qui représente des milliards de dollars, constitue une menace pour la sécurité, l’environnement et le développement. Il conduit à l’extinction des espèces vulnérables et en danger. Parce qu’il est illicite, il alimente aussi la corruption et les conflits, détruisant des vies, tout en aggravant la pauvreté et les inégalités », a-t-elle confié. Les Etats africains se battent pour préserver leur patrimoine naturel et notamment leurs espèces sauvages, qui occupent depuis longtemps une place importante sur le plan économique et social à travers le secteur touristique.