Au-delà de créer un hub entrepreneurial unique, Gemini Africa, basée en Egypte, entend jouer pleinement son rôle de mentoring auprès d’une jeunesse africaine talentueuse qui mérite de bâtir un avenir meilleur. Explications et portrait d’Adly Thoma, PDG de Gemini Africa.
Propos recueillis par Daouda Mbaye
S’il fallait résumer votre parcours, que nous diriez-vous ?
Je suis PDG de Gemini Africa. En plus de plus de 20 ans d’expérience en gestion d’entreprise dans des organisations locales et internationales renommées, je suis un conférencier dans la gestion de projets et de risques qui a sillonné le monde. Je suis professeur à l’université d’Agora aux États-Unis, instructeur de troisième cycle et consultant au sein de la région EMEA dans divers établissements et institutions de renom. Je suis lauréat de Prix internationaux, invité et panéliste dans des événements influents avec des établissements de premier plan comme la SFI, l’Union Africaine, TEDx et bien d’autres. Je siège au conseil d’administration de plusieurs organisations et suis membre de groupes de réflexion et de comités d’innovation. J’ai aussi une casquette de mentor en entrepreneuriat, de juge et membre de jury dans de nombreux panels, sommets et initiatives régionaux, continentaux et internationaux pour les jeunes.
Quel est l’objectif visé par Gemini Africa à travers la création récente, de ce hub de startups africaines ?
Notre motivation à créer un hub entrepreneurial unique (e-Hub) en 2019 émerge des valeurs sur lesquelles Gemini Africa repose, à savoir promouvoir la vision d’une collaboration qui remplace la concurrence, avec la conviction profonde du rôle et de la responsabilité intégrale dans le soutien aux entrepreneurs résilients et aux jeunes brillants en Égypte et dans toute l’Afrique, car ils méritent un avenir meilleur. A cela s’ajoute une aspiration sans bornes à un impact positif sur le terrain sur la croissance économique, non seulement sur les individus, mais sur le continent dans son ensemble.
Nous pensons que pour atteindre cet impact et être en mesure de bâtir un avenir meilleur, nous devons lutter contre les difficultés commerciales les plus pressantes pour assurer la continuité opérationnelle et la durabilité financière des startups.
Notre e-Hub Gemini Africa en est la réponse! Il comprend non seulement une communauté toujours croissante de startups et d’entrepreneurs se soutenant mutuellement, mais également un vaste réseau de partenariats d’acteurs clés de l’écosystème pour fournir un portefeuille large et diversifié de services et de soutien.
Vous êtes en train de sélectionner les candidats pour le Pitch avec l’Initiative Startups Gemini Africa Uplift. Quel type de soutien envisagez-vous pour eux ?
Nous concevons l’ensemble de nos programmes phares pour bénéficier du e-Hub en offrant un accompagnement aux gagnants à travers trois pistes … Gemini Africa 3M.
Le premier, Money (pour Argent) concerne les opportunités d’investissement et options de financement. Le deuxième, Mentorat avec du Coaching, renforcement des capacités et conseil aux entreprises. Et le troisième, Matchmaking pour exploiter les opportunités commerciales et fournir le bon accès et la bonne exposition.
En termes d’impacts, sur l’emploi, l’innovation … qu’attendez-vous ?
Nous sommes impatients de voir l’impact de nos programmes se manifester en premier lieu dans la croissance économique et l’augmentation de l’emploi grâce aux investissements et au jumelage d’entreprises pour mettre en œuvre des projets et débloquer des opportunités d’affaires. De même, la promotion de l’innovation en injectant des avancées technologiques en soutenant l’exécution d’idées technologiques entrepreneuriales. Enfin, l’impact social en diffusant la positivité et l’espoir à travers des programmes de renforcement des capacités et des activités de coaching.
Gemini Africa a, jusqu’à présent, recruté dans des pays anglophones. Qu’en est-il des pays francophones ?
Cela fait partie de notre aspiration en 2021 d’étendre notre portée et notre impact sur le continent africain et donc d’inclure les pays francophones est définitivement sur notre feuille de route cette année. Nous avons déjà commencé à rechercher des partenaires, sur le terrain dans diverses régions d’Afrique, pour faciliter la mise en œuvre des prochains programmes basés en Afrique.
Propos recueillis par Daouda Mbaye