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OSIANE 2023 : la 7ème édition promeut le progrès par l’innovation en Afrique centrale

« Innovons pour progresser » est le thème retenu par l’association Promotion, Réflexion et Analyse sur les Techniques d’Information et de la Communication (PRATIC), initiatrice du salon, pour l’édition de cette année qui se tiendra du 25 au 29 Avril 2023 au Palais des Congrès de Brazzaville, la capitale du pays. 

Par Yousra Gouja, à Paris

Du 25 au 29 avril 2023, Brazzaville, la capitale de la République du Congo, va abriter la 7ème édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale (OSIANE), baptisée « Kumissa », sur le thème « Innovons pour progresser ». A travers des conférences et des ateliers, cette édition va exposer les avancées du Congo et des autres pays d’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) et récompenser les meilleures innovations du Bassin du Congo.

Structurées en forme de planète, les activités du salon seront présentées sous forme de villages : Viso (village startup), Vito (village tech), etc. Pour 2023, l’équipe organisationnelle attend 130 exposants, environ 15 600 visiteurs et 130 exposants. Ruth Yoa, membre active bénévole de PRATIC, indique que « dans son champ d’action, PRATIC permet la rencontre entre les différents acteurs du numérique. Chaque année, il y a de plus en plus de demandes des entrepreneurs. Pour 2023, nous lançons la charte respect zone pour être cohérents avec l’éthique des affaires. » 

« OSIANE nous a permis d’aiguiller notre offre au Congo »

Le comité d’organisation vient à la rencontre des acteurs de l’écosystème numérique de Paris & Bruxelles pour un roadshow avec pour objectifs de présenter le programme de cette nouvelle édition, plus axé sur l’international avec des partenaires européens engagés.  A l’occasion, Groupe Vivendi Africa et E-Futura signent de nouvelles conventions. « OSIANE nous a permis d’aiguiller notre offre au Congo. Sur le marché de la fibre à domicile, nous sommes deux. Mais c’est grâce à la concurrence que le marché se développe. Nous avons la même technologie que si on avait travaillé en banlieue parisienne », précise Pierre Roy-Constantin, secrétaire général (SG) du groupe Vivendi Africa. De son côté, Jean-Pierre de la Hausse de la Louvière, président d’E-futura, indique : « Le monde n’appartient pas au Gafam. Il faut penser aux usages. Ce n’est pas nous qui allons définir vos normes. Nous ne pouvons que vous donner notre expérience. »

À l’issue de ce tour, les organisateurs espèrent concilier les besoins grandissants des usagers et les offres des services ou produits des acteurs de l’écosystème numérique. Et à Luc Missidimbazi, président de PRATIC, de conclure : « A la création de PRATIC en 2008, je ne connaissais personne. OSIANE n’a pu se faire qu’avec le soutien de nos autorités qui nous encouragent. Aujourd’hui, OSIANE signe la convention pour entrer dans le consortium Créa porté par Alexandre Leforestier. »

Pour rappel, plateforme d’échanges et de réseautage existant depuis 2017, OSIANE est à l’initiative de PRATIC et de son sponsor officiel, l’Agence de régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE). Il réunit chaque année gouvernement, institutions, entreprises publiques et privées, ONG et visiteurs. C’est un salon devenu au fil des années une référence dans le secteur des technologies de l’information et de la communication en Afrique Centrale. Le développement du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) constitue un axe majeur de la stratégie de diversification de l’économie congolaise, qui se veut être à l’avant-garde.

Cet objectif a été réaffirmé à travers le lancement en 2019 d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 ». Surtout que, selon l’Union internationale des télécommunications, en 2018, seuls 9,7 % des Congolais avaient un accès quotidien à Internet, reléguant le Congo au 174ème rang. Les freins à l’expansion du secteur du numérique restent toutefois nombreux et l’intégration des TIC dans le tissu économique congolais est encore limitée par de multiples facteurs endogènes (données, services électriques, compétences, etc.).

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