Miss Geek Africa : des jeunes filles à l’honneur à Conakry lors du Transform Africa Summit 2025
À l’occasion du Transform Africa Summit, qui s’est tenu du 12 au 14 novembre 2025 à Conakry (Guinée), le concours Miss Geek Africa a couronné des jeunes innovatrices dans le domaine de l’intelligence artificielle. Onze finalistes ont présenté des projets transformateurs touchant à la santé, à l’éducation ou à l’environnement, avec une grande gagnante venue du Kenya.

Le Transform Africa Summit 2025 (TAS 25), organisé par l’Alliance Smart Africa, avait pour thème « L’IA pour l’Afrique : Innover localement, impacter globalement ».
Pendant ce sommet clé de l’innovation numérique, la finale de Miss Geek Africa a mis en lumière 11 jeunes filles ambitieuses provenant de tout le continent, chacune présentant un projet d’intelligence artificielle destiné à améliorer la vie des communautés.
Trois finalistes ont été retenues pour l’ultime confrontation, tandis que les autres ont également été récompensées : chacune des huit autres participantes a reçu un trophée, un ordinateur et un montant de 1 000 dollars. La grande gagnante, Branice Kazira du Kenya, a tiré son épingle du jeu grâce à un projet dans le domaine de la santé. Elle repart avec un trophée symbolique et une reconnaissance continentale. La deuxième place est revenue à Obedin Flore du Ghana, et la troisième à une participante du Cameroun.
Ce concours incarne la puissance de l’ingéniosité féminine en Afrique
Ce concours incarne la puissance de l’ingéniosité féminine en Afrique : des jeunes filles peuvent non seulement imaginer des solutions innovantes, mais les construire et les porter devant des leaders panafricains.
Bubune Biana Bottozah, la deuxième place, a marqué les esprits. Ingénieure en génie électrique diplômée de l’Université des Mines et de la Technologie de Tarkwa, elle a profité de ce podium pour dénoncer les méfaits de l’exploitation minière illégale, en défendant l’usage de la technologie comme levier de changement.
À travers son Eureka STEM Club, elle enseigne la robotique, l’électronique et les énergies renouvelables dans des communautés minières, tout en offrant des cours de préparation au BECE pour les élèves de collège moins bien dotés en enseignement STEM. Forte de cette reconnaissance, elle ambitionne de faire un master en mécatronique à l’Ashesi University l’an prochain, tout en développant son club STEM et en utilisant son titre pour plaider contre l’exploitation illégale et promouvoir l’éducation technologique dans les écoles publiques.
L’avenir de l’Afrique numérique se construit aussi au féminin
Son message aux jeunes femmes : « Postulez, n’attendez pas d’être à 100 % prêtes ; osez vous lancer ». Une invitation inspirante, portée par sa propre transformation : « J’ai gagné en confiance, je n’ai plus peur de pitcher mes idées ».
En fin de compte, Miss Geek Africa 2025 montre que le continent dispose d’une génération de jeunes innovatrices prêtes à relever les défis de demain. À Conakry, sous les feux des projecteurs du TAS, elles ont démontré que l’avenir de l’Afrique numérique se construit aussi au féminin.



