Une élection présidentielle tendue qui a vu la victoire d’Uhuru Kenyatta face à Raila Odinga en octobre dernier et un mercure élevé en début d’année.. Il en fallait pourtant davantage pour fragiliser l’économie kényane. Celle-ci a même plutôt bien résiste à ces épiphénomènes avec une croissance de 5,1% enregistrée à la fin 2017 selon le FMI. Selon plusieurs spécialistes, cela tendrait à démontrer la robustesse de son système macroéconomique. D’après le Comité sur la politique monétaire, les crises successives l’an passé n’ont eu que peu d’impacts sur l’économie locale car «la croissance est principalement portée par le privé et le secteur des services marchands», a commenté Patrick Njoroge, gouverneur de la banque centrale du Kenya cité par l’agence de presse