Promouvoir l’art et créer une structure qui permet aux artistes et autres acteurs culturels de pouvoir s’exprimer figurent parmi les ambitions nourries par le Centre des Cultures d’Afrique. Le mois des Cultures d’Afrique touche à sa fin et ANA revient sur un événement qui se veut pérenne et collaboratif.
Jusqu’au 31 mai 2016, le Centre des Cultures d’Afrique, en partenariat avec la ville de Paris, propose un mois de découverte, de rencontres, de spectacles et de festivités, dédié aux cultures et aux arts afro-contemporains. Si pour le moment ce centre, qui a pour vocation de promouvoir les talents artistiques, et culturels africains et afro-descendants, n’a pas encore vu le jour, le projet est tout de même bien défini. « L’association existe à travers le site Internet. Nous avons une première existence virtuelle mais le lieu n’est pas encore défini. Le but est de montrer l’étendue des productions culturelles africaines et afro-descendantes. Il s’agit aussi d’un endroit dédié à la création avec des artistes de renom, en provenance, d’Afrique, d’Europe, des Etats-Unis », précise Alain Bidjek, un des initiateurs du projet et coordinateur général. Cette première édition du Mois des Cultures d’Afrique (MOCA) est également dédiée à la création. En effet, de nombreux artistes vont se retrouver pour créer des œuvres inédites. « La maison des cultures d’Afrique a également pour vocation de transmettre, à travers des activités liées à la transmission artistique, culturelle mais aussi, afin d’exercer un devoir de mémoire, l’histoire de l’Afrique. C’est également un lieu de ressources où il sera possible de réaliser des recherches et de trouver un bon nombre d’informations aussi bien historiquement que culturellement », ajoute Alain Bidjek.
Un dispositif unificateur
Le Mois des Cultures d’Afrique est un dispositif mis en place afin de réunir des manifestations culturelles. C’est un événement qui regroupe plusieurs programmes planifiés sur plusieurs dates. « Ce sont des programmes émanant d’établissements partenaires que nous labélisons et réunissons sous une même bannière. Il s’agit d’un événement collaboratif qui s’inscrit dans la durée et que nous souhaitons pérenniser », précise le coordinateur général. Pour la première édition, le MOCA concerne uniquement la région d’Ile-de-France. « A partir de l’année prochaine, nous essayerons d’étendre ce dispositif à l’ensemble des grandes métropoles françaises afin d’en faire un événement à l’instar du « Black history month » qui existe en Angleterre, aux Etats-Unis, au Canada et même au Brésil », indique Alain Bidjek. Le MOCA est aussi un mouvement solidaire qui réunit, pour la première fois, tous les acteurs et les institutions culturelles, et mobilise les principaux médias spécialisés, le tout pour soutenir la création du Centre des Cultures d’Afrique en France. Musique, arts visuels, spectacle vivant, cinéma, art culinaire… Le Mois des Cultures d’Afrique a permis de faire découvrir de multiples activités innovantes. Durant un mois, le MOCA a réuni et a mis en valeur la grande diversité des artistes afros-contemporains à l’image de Manu Dibango, de Sekouba Bambino sans oublier China Moses, Seydou Keïta… Après le 25 mai, cap sur le 26 mai avec la ville de Montreuil accueillera, à nouveau, le 1er Forum des Cultures d’Afrique au Théâtre Berthelot. L’occasion de faire un état des lieux des industries culturelles africaines en France, avec au programme huit tables rondes autour des thématiques « entreprendre dans la mode, le spectacle vivant, la musique, les médias, le livre, les arts visuels et surtout avec un Focus Afrique, autour de quarante intervenants issus de ces métiers. Durant un mois, le MOCA a fait honneur à la culture africaine et jusqu’au 31 mai, il ne cessera de faire des clins d’œil à la nouvelle génération d’acteurs afro-culturels.
Toute l’actualité du MOCA sur : www.ccafrique.org et Facebook : Centre des Cultures d’Afrique.
LE Centre des Cultures d’Afrique
35 rue de la Résistance, 93100 Montreuil
Facebook & Twitter : Centre des Cultures d’Afrique
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