Dans la dernière édition de Commodity Markets Outlook de son rapport trimestriel sur les produits de base, la Banque mondiale table sur un prix de 41 dollars le baril, en 2016, contre une prévision de 37 dollars le baril dans l’édition précédente du rapport. Durant les derniers mois, le prix du pétrole brut s’est redressé pour passer d’un creux de 25 dollars le baril à la mi-janvier à 40 dollars le baril en avril sous l’effet, d’une part, des perturbations survenues dans la production pétrolière en Iraq et au Nigeria, d’autre part de la baisse de la production (notamment d’huile de schiste aux États-Unis) en dehors des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. « Selon nos prévisions, les prix des produits énergétiques augmenteront légèrement au cours de l’année à la faveur d’un rééquilibrage des marchés après une période d’offre excédentaire », a déclaré John Baffes, économiste senior à la Banque mondiale par ailleurs principal auteur dudit rapport sur les marchés des produits de base, connu sous le nom de Commodities Markets Outlook. « Pour autant, les prix de l’énergie pourraient baisser à nouveau si l’OPEP accroît sensiblement sa production et si celle des pays non-membres de l’OPEP ne diminue pas aussi rapidement que prévu », a-t-il ajouté.