Le gouvernement kenyan a publié dans la soirée du 15 août les chiffres officiels sur l’état actuel de la dette publique du moteur de l’économie est-africaine et de ses 53 millions d’habitants.
La courbe de la dette publique kenyane ne s’est toujours pas inversée. Elle a même dépassé, au cours du second semestre 2023, le plafond national fixé par les lois du pays en matière de finances publiques.
Elle a atteint un niveau historique de 10 100 milliards de shillings (64,1 milliards d’euros) soit l’équivalent de 62,43% du PIB du pays, pour un plafond de dette fixé à 10 000 milliards de shillings.
Le Sénat du pays doit approuver dans les prochains mois un amendement faisant sauter le montant fixe de la dette du pays en s’appuyant plutôt sur une part de la dette publique dans le PIB à ne pas dépasser.
Ces statistiques globales sur la dette kenyane interviennent alors que l’économie locale est confrontée à une certaine morosité en raison d’une sécheresse record qui touche une partie du pays depuis l’année dernière, et d’une contestation politique conjoncturelle du pouvoir de W. Ruto.
