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Iheb Triki, le transformateur

Professionnel des énergies renouvelables et de l'eau avec une expérience diversifiée dans différents secteurs, le Tunisien, Iheb Triki, est le co-fondateur de Kumulus Water, une startup qui transforme l’air en eau potable. Une initiative particulièrement salutaire dans le contexte de sécheresse qui frappe la Tunisie.

Son innovation a fait le tour du monde. Du moins, la une des médias. De fait, dans ce contexte mondial de sécheresse aggravée, autre conséquence du changement climatique, elle se veut particulièrement salutaire. Le Tunisien, Iheb Triki, est le co-fondateur de Kumulus Water, une startup qui transforme l’air en eau potable.

L’appareil, qui recueille l’humidité contenue dans l’air et la transforme en eau potable, fonctionne à l’énergie solaire et produit entre 20 et 30 litres par jour. Une réponse concrète au  réchauffement climatique et à l’accès à l’eau potable. «L’air entre dans la machine et passe dans un premier filtre qui le nettoie de ses polluants. Après, le flux pénètre et condense l’humidité contenue dans l’air» explique le jeune entrepreneur dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’entreprise.

Avec la sécheresse qui frappe nombre de pays, la start-up suscite tous les intérêts. En octobre dernier, elle a bouclé un nouveau tour de table de 1 million d’euros pour étendre ses activités. Le financement mobilisé auprès de plusieurs investisseurs permettra de fournir ses générateurs d’eau atmosphérique, alimentés à l’énergie solaire.

Après l’expansion de ses activités dans le pays d’Afrique du Nord, Kumulus Water ambitionne de se lancer à l’international. Sachant que plus de 2 milliards de personnes vivent en situation de stress hydrique dans le monde selon l’ONU, Kumulus est promu à un bel avenir… Pour sa part, Iheb Triki,  sélectionné en 2021 par le prestigieux Institut Choiseul comme l’un des 100 Jeunes Leaders Africains, diplômé de l’École polytechnique (France), de l’UC Berkeley (Master of Science en ingénierie civile et environnementale) et de la HAAS Business School (Certificate in Management of Technology), poursuit la promotion de son invention en participant à divers concours d’ingénieurs.

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