Dans un rapport publié le 16 avril et intitulé « Afrique subsaharienne : un changement de cap s’impose », le Fond monétaire international dresse le constat suivant : « Étant donné que les recettes fiscales générées par les industries extractives devraient rester durablement basses, un grand nombre des pays concernés doivent impérativement contenir leur déficit budgétaire et constituer une base d’imposition viable dans les autres secteurs de l’économie. »
Même si les rapporteurs annoncent « des perspectives de croissance à moyen terme de la région favorables », il dresse le constat suivant : « l’environnement extérieur étant devenu beaucoup moins propice, les perspectives à court terme d’un grand nombre de pays subsahariens restent difficiles et sont assombries par des aléas négatifs. Mais, au-delà de ces difficultés immédiates, les ressorts fondamentaux de la croissance qui sont à l’œuvre dans la région depuis une dizaine d’années — dont le plus important est la nette amélioration du climat des affaires — n’ont en général pas disparu, et la démographie favorable devrait jouer en leur faveur au cours des prochaines décennies. Cependant, pour que ce potentiel se réalise, un changement de cap décisif est impératif dans bien des cas. »