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Dieuveil Malonga : le meneur de jeu de la cuisine africaine

Décontraction et démarche rassurante, Dieuveil Malonga sait la bonne étoile au-dessus de lui. Discret en apparence, ce chef cuisinier congolais met autant le feu en cuisine que sur nos papilles gustatives. 

Rudy Casbi l’a rencontré pour l’Africa News Agency .

 

Né au Congo-Brazzaville puis adopté par une famille allemande, sa passion pour la cuisine va rapidement prendre le dessus. Et c’est dernière les fourneaux que son métissage va devenir une force: «Ma cuisine, c’est une sorte d’Afro fusion. C’est une alchimie gustative née de mes influences françaises, congolaises et allemandes», nous raconte-il. Un choix qui s’est avéré payant. «Après mon diplôme en Allemagne, j’ai été repéré par un restaurateur marseillais. C’est à ce moment-là que la chaîne française M6 m’a contactée pour que je participe au casting de l’émission Top Chef en 2014». Et les casteurs de la sixième chaîne française ne sont pas les seuls à apprécier sa cuisine. Dieuveil Malonga étant régulièrement sollicité pour divers événement en lien avec le continent africain.

Dieuveil Malonga en immersion culinaire africaine

Si l’aventure télévisuelle française a tourné court. Dieuveil Malonga s’étant fait rapidement éliminer. Cela n’a pas entaché sa détermination: « J’ai continué à me rendre sur le continent africain. Quand je vais au Rwanda: je me rends auprès d’une famille rwandaise et durant une semaine, je goûte les plats confectionnés par la maman. J’observe les ingrédients qu’elle va chercher au marché. Puis la semaine suivante, j’essaie de rendre gastronomique sa cuisine en veillant à ne modifier aucun goût par rapport à son plat. Puis quand l’essai est validé, je l’intègre dans ma liste de recettes à proposer pour des restaurant», explique-t-il. Et les restaurants africains sont nombreux à demander ces conseils « Au Kenya, au Nigéria, au Ghana en Afrique francophone, vous avez beaucoup d’établissements qui s’en réfèrent à mon expertise dans la formation des cuisiniers, dans la préparation des menus ou même sur la sélection des plats et de leurs ingrédients». La reconnaissance de son expertise, Dieuveil Malonga la doit à ces incessantes recherches culinaires. C’est ainsi qu’il a réussi à rendre gastronomique plusieurs plats comme pour cette spécialité ivoirienne : la purée d’igname accompagnée de langoustines, d’huile de cacao et de gingembre avec de la crème de petits pois au piment.

 

Son nouveau défi: chefs in Africa

Dieuveil Malonga ne s’arrête pas là. Son emploi du temps, déjà bien rempli, s’est même densifié ces derniers mois avec le lancement de ‘Chefs in Africa’: «Il y a un an mois, j’ai crée ce site. Mon objectif est de proposer sur la plate-forme les services de différents chefs cuisiniers du continent africain. Toutes les nationalités sont représentées avec autant de caractéristiques liées aux traditions culinaires de chacun. Chaque mois, nous intégrons 20 profils de chefs sur la plate-forme. Chaque personne ou entreprise qui souhaite s’attacher ses services pour un événement ou autre, peut entrer en contact avec lui via notre plate-forme. Autant dire que les choix sont assurément multiples sur cette plate-forme qui compte encore plusieurs centaines de profils de chefs cuisiniers en stock.

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