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Culture : Libreville célèbre le Black History Month

En référence au Black History Month, célébré chaque année en février, le Festival Black History Arts se déroule du 1er au 28 février 2023, au Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon ainsi qu’à l’Institut français du Gabon, à Libreville. Pour cette troisième édition, les cultures et les arts africains sont mis à l’honneur dans une perspective de mémoire, pour la préservation du patrimoine.

Par la rédaction

Célébrant, tout au long du mois de février, les commémorations de l’histoire des cultures et arts noirs depuis 1976 aux Etats-Unis, l’esprit du Black History Arts s’invite pour la 2e fois à Libreville à travers le festival Black history arts qui se tient du 1er au 28 février 2023, au Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon ainsi qu’à l’Institut français du Gabon, à Libreville.

“ Education artistique et création”

Organisée par l’association Slam master, elle se donne pour ambition de célébrer tout au long de ce mois de février, la culture noire. Sous le thème « Nègre avec attitude », cette 2e édition a pour marraine Justine Mintsa. «Dans ce festival, il est question d’éducation artistique et de création», a-t-elle déclaré. «Au-delà des formations et des conférences sur l’art et la culture, il y aura en plus des journées artistiques. Des journées à thème, avec des arts spécifiques comme le cinéma», souligne Malvyna Leslie Nianze, la coordonnatrice du festival.

Le festival Black History Arts est le fruit d’une collaboration entre l’association Slam Master et des artistes, qui vise à célébrer l’art et la culture noire avec la jeunesse gabonaise, africaine et afro-descendante. L’événement invite les participants à se réapproprier leur héritage culturel et artistique grâce au récit historique, et ainsi à le transformer par l’art dans le monde contemporain.

“Nous réapproprier notre culture noire »

« Nous sommes dans une société où on n’a plus d’identité. Surtout par rapport à notre histoire qui est liée à l’esclavage et à la colonisation. Nous pensons que notre identité culturelle a été impactée par ce passé. Donc le festival a pour mission de nous réapproprier notre culture noire », explique Malvinat Leslie Nianzé.

« Je pense que notre culture, la culture ‘black’ a beaucoup à donner et il importe qu’elle soit visible et qu’elle puisse imposer des valeurs, des manières tout à fait universelles parce qu’aucune culture n’est supérieure à une autre », observe  Justine Mintsa. Laquelle se dit ravie que ce festival accorde un intérêt particulier à la formation. « On ne peut rien sans formation », a-t-elle dit, voyant en ce rendez-vous « un monde où le jeune va baigner dans la culture, dans la formation, dans l’éducation ».

Au programme de l’édition en cours, une exposition d’arts composée de dessins, peintures et photographies d’artistes tels qu’Orassio Photographie, Scott Le Griyo, Mexhilus Ymc ; des conférences ; un concours d’éloquence dans les langues vernaculaires du Gabon et une soirée Black History Arts.

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