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A la tête de Autochek group, Mayokun Fadeyibi défend le marché panafricain de l’automobile 

Autochek est une plateforme de technologie automobile née au Nigéria. Elle facilite le financement en ligne d’une voiture dans le continent. A la tête d’un groupe qui a acquis de nombreuses filiales africaines, Mayokun Fdeyibi défend une vision panafricaine du marché de l’automobile.

Par Mérième Alaoui

Autochek s’est imposé sur le marché juteux de la vente d’automobiles d’occasion. Avec sa plateforme, l’objectif est de faciliter le commerce électronique automobile en permettant aux clients d’obtenir des offres instantanées de financement en ligne ou en se rendant directement chez l’un des concessionnaires du réseau. Elle propose également des services d’entretien et d’après-vente.

Fondée en 2020 au Nigéria, avant de s’étendre à neuf autres pays, la startup a acquis peu après son lancement, la marque Cheki au Nigéria et au Kenya, puis en Ouganda mais aussi en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Afrique du Sud. Depuis, l’entreprise s’est développée grâce à d’autres acquisitions comme Kifal Auto au Maroc et AutoTager en Égypte. Elle intègre ainsi le deuxième plus grand marché d’Afrique.

« Nous nous sommes donc vraiment développés et étendus sur tout le continent par le biais d’acquisitions. Le siège de nos services financiers se trouve à Johannesburg, en Afrique du Sud, et nous avons mis au point les algorithmes et les systèmes de décision capables d’aider les partenaires bancaires à proposer des offres de crédit instantanées à leurs clients », explique Mayokun Fdeyibi, directrice générale du groupe Autochek.

Nous nous sommes donc vraiment développés et étendus sur tout le continent par le biais d’acquisitions

Docteure en philosophie à l’université de Bentley et titulaire d’un master de mathématique appliquée (Université de Caroline du Nord), Mayokun Fdeyibi défend une forte vision panafricaine. Si les besoins des pays peuvent être différents, la vision est la même, a-t-elle constaté. « Je pense qu’au moins de notre point de vue et de notre écosystème, nous constatons que les marchés sont très similaires. Ils peuvent être à différents stades de développement, mais en termes de commerce réel, en termes de besoins des clients, ils sont en fait très similaires. Nous avons donc veillé à ce que notre produit et notre entreprise soient très localisés par marché, afin de répondre aux besoins des consommateurs sur chaque marché ». En plus des liaisons numériques, la startup développe un important travail local. En travaillant avec des concessionnaires dans tous les pays où elle est présente.

Mais l’ambition ne s’arrête pas là. Si la startup a déjà levé fin de l’année 2021, 13,1 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs, elle compte bien s’étendre encore plus. Et mener à bien sa stratégie d’internationalisation à partir de l’Afrique.

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