A la uneActualité

20e anniversaire de la Déclaration de Bamako : Lutter contre les mariages précoces et les mariages forcés dans l’espace francophone

A l’occasion du 20ème  anniversaire de la Déclaration de Bamako, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo,  a initié un cycle de « Conversations francophones » pour échanger sur des questions contemporaines et majeures pour l’espace francophone, relatives aux droits de l’Homme, aux libertés fondamentales et à la démocratie.

 

Il y a 20 ans, le 3 novembre 2000, les Etats et gouvernements de la Francophonie adoptaient la Déclaration de Bamako sur les pratiques de la démocratie, des droits et des libertés. En proclamant que « Francophonie et démocratie sont indissociables », la Déclaration de Bamako marque une étape majeure de la construction politique de la Francophonie institutionnelle dont nous célébrons cette année le 50ème anniversaire.

Ce texte de référence constitue non seulement le cadre de référence ambitieux sur les principes démocratiques et les droits de l’Homme que les membres de la Francophonie se sont engagés à promouvoir et protéger, mais aussi le cadre d’action pour l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Quatre grands principes sont ainsi inscrits comme autant d’exigences pour la communauté francophones, qui structurent l’intervention sur le terrain de l’OIF : pour la consolidation de l’Etat de droit ; pour la tenue d’élections libres, fiables et transparentes ; pour une vie politique apaisée ; et pour la promotion d’une culture démocratique intériorisée et le plein respect des droits de l’Homme.

Afin de marquer cet anniversaire important, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, organise un cycle de « Conversations francophones » pour échanger, à la lumière de l’héritage de Bamako, sur des questions contemporaines et majeures pour l’espace francophone, relatives aux droits de l’Homme, aux libertés fondamentales et à la démocratie.

A l’occasion du 20ème  anniversaire de la Déclaration de Bamako, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo,  a initié un cycle de « Conversations francophones » pour échanger sur des questions contemporaines et majeures pour l’espace francophone, relatives aux droits de l’Homme, aux libertés fondamentales et à la démocratie.

La 3ème et dernière Conversation de ce cycle se tiendra par visioconférence le jeudi 21 janvier, de 15h00 à 17h00, sur le thème : « Lutter contre les mariages précoces et les mariages forcés dans l’espace francophone ».

 

 » C’est un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur, puisque ces mariages précoces et forcés constituent une entrave majeure à l’égalité entre les hommes et les femmes dont j’ai fait l’une de mes priorités à la tête de la Francophonie »

 

Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant 18 ans dans le monde, soit 1 fille sur 5, selon l’ONG Plan international. En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, plus de 4 jeunes femmes sur 10 sont mariées avant leur dix-huitième année.

« Ce sujet relève pleinement de notre mandat et de nos engagements en faveur de la protection et de la promotion des droits humains », précise la Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, qui ouvrira et conclura cette conversation en ligne. « C’est un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur, puisque ces mariages précoces et forcés constituent une entrave majeure à l’égalité entre les hommes et les femmes dont j’ai fait l’une de mes priorités à la tête de la Francophonie », ajoute-t-elle.

 

« Cette Conversation virtuelle sera l’occasion pour les participants d’échanger de manière libre et ouverte sur les avancées et les obstacles persistants en matière de mariages précoces et forcés »

 

Plusieurs instruments internationaux et régionaux interdisent les pratiques néfastes à l’égard des femmes et des enfants, parmi lesquelles sont assimilés les mariages précoces et forcés. Alors que la plupart des États membres de la Francophonie ont ratifié ces instruments relatifs aux droits de l’Homme, les mariages d’enfants, précoces ou forcés demeurent encore une réalité au Sud mais aussi au Nord.

 

« Cette Conversation virtuelle sera l’occasion pour les participants d’échanger de manière libre et ouverte sur les avancées et les obstacles persistants en matière de mariages précoces et forcés, indique l’Organisation dans un communiqué. L’objectif est d’identifier les initiatives positives et les bonnes expériences qui peuvent contribuer à faire reculer ces pratiques traditionnelles préjudiciables au sein de l’espace francophone. »

 

Cet évènement, qui verra la participation de représentants des États et gouvernements, des acteurs de la Charte et de la Conférence des OING de la Francophonie, sera retransmis en direct sur les réseaux sociaux de l’OIF : https://www.facebook.com/OIFrancophonie

 

Pour en savoir plus sur les Conversations francophones : https://www.francophonie.org/20e-anniversaire-de-la-declaration-de-bamako-sur-la-democratie-les-droits-et-les-libertes-1488

 

Pour plus d’informations  : www.francophonie.org

 

 

Découvrez le dernier ANAmag intitulé « Diaspora, une expertise à valoriser » conçu en partenariat avec Expertise France

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page